Ana Packciarz Losso et Roberto Losso (Buenos Aires, Argentine ; Bologne, Italie)

Technique : Nous travaillons en  cothérapie hétérosexuelle symétrique : couple d’analystes de sexes différents et en égalité hiérarchique, ce qui favorise entre autres la présence d’un « second regard » dans le champ du lien.

Le couple co-thérapeutique peut fonctionner en quelque sorte comme un modèle de communication, dans lequel il peut y avoir une dissidence, mais une dissidence qui n’est pas dilemmematique mais dialectique, qui permet d’intégrer les positions des deux thérapeutes comme complémentaires. Un tel fonctionnement aide à différencier les dissensions légitimes, normales et inévitables au sein de tout couple dans lequel il existe une différenciation (c’est-à-dire une autonomie) entre les sujets, de la non-confirmation  ,  fonctionnant également comme transfert à travers, comme  modèle de couple parental,  qui, à partir de ce lieu de transfert , vous pouvez créer les conditions pour permettre au couple ou à la famille de vivre dans l’ici et maintenant du terrain,  des expériences inédites  qui leur permettent d’acquérir de nouvelles ressources du moi.

Nous écoutons les communications verbales et prenons également en compte le langage non verbal, tant de la part des patients que des analystes.

Comme ressources thérapeutiques nous utilisons :  des interprétations  destinées au groupe, aux sous-groupes au sein de la famille et aux individus, des constructions  (  principalement sur l’histoire mythique de la famille), et  des techniques psychodramatiques : à partir de la détection de  scènes  qui se présentent dans le champ de liaison ( scènes pathogènes  et  scènes clés ), nous travaillons avec des dramatisations à partir de la  scène manifeste , en essayant d’atteindre la  scène latente.  Les dramatisations sont particulièrement utiles pour explorer les liens inter- et transgénérationnels (dans la dramatisation, des personnages de l’histoire familiale mythique sont « convoqués »).