CENTRE D’ÉTUDE – POLO 1
GROUPES DE TRAVAIL CLINIQUES
Travail social de proximité auprès des couples et des familles
Responsable : Patricia Alcalde (Lima, Pérou)
Participants : Père Maire ; ME Arias, E. Bernardini; Lila Grandal
Il s’agit d’un espace gratuit et volontaire destiné aux populations vulnérables du Pérou. Une rencontre a lieu basée sur la solidarité, le lien et l’affection, à travers 3 dispositifs soutenus par 25 thérapeutes : Refuge à Abancay (montagnes du Pérou). École San Columbano du quartier San Martín de Porras à Lima, Ligne d’écoute.
Psicoanálisis vincular de Janine Puget et Isidoro Berenstein (2023)
Coordinatrice : Rocío Cabanzo (Bogota, Colombie)
Membres : Patricia Alcalde, María Soledad Dawson, Ruth Levisky, Dina Oren, Tatiana Páez, Felisa Perry, Manuela Porto, Patricia Segurado
La perspective psychanalytique de liaison, créée par Janine Puget et Isidoro Berenstein, élargit la vision, ouvre le champ du possible, fait naître le radicalement nouveau. Pensée qui naît d’autres logiques que celles de la modernité et propose d’autres catégories différentes et complémentaires des catégories classiques : comme le lien de « entre deux ou plus », l’altère et l’étranger, la subjectivité sociale, les discontinuités du temps et l’espace, la présentation et les effets de la présence, le devenir autre avec les autres, l’interférence, le hasard, l’indétermination, l’incertitude, le radicalement nouveau, entre autres.
L’objectif de ce Groupe de Réflexion Théorique Clinique est l’étude et l’approfondissement de cette réflexion et co-production.
Lors des réunions bimensuelles, en 2023 et 2024, les membres appartenant à 6 pays, situés sur trois continents, ont réalisé des présentations et des échanges fructueux. Les thèmes théorico-cliniques travaillés ont été : Le changement de paradigme qui implique la liaison et son aspect théorico-clinique. implications, Interventions communautaires, Décolonisation de l’inconscient, Complexe de liaison, Nouveauté radicale.
En outre, le travail sur la subjectivité sociale est présent, pensé comme le résultat des effets et des affectations produits par l’appartenance et l’expérience d’espaces socio-politiques-culturels-environnementaux-institutionnels, tant locaux, nationaux que mondiaux.
Nos rencontres accueillent l’expression de ces affectations chez les membres du Groupe, face à des situations actuelles, marquantes, perplexes et impuissantes. Linking propose d’habiter ces situations : penser et faire au présent, avec et entre autres, dans le futur, dans la fluidité. C’est un travail à réaliser en tant que sujets, pour pouvoir assumer nos interventions cliniques.
Les plateaux : de nouvelles configurations de liens entre les couples - Changer les façons de faire le couple (2023)
Responsable : Roberta Gorischnik (Entre Rios, Argentine)
Participants : Melina Julia Nadal Zalazar ; María Soledad Campo Caracoche; Paula Gimena Falcone Andrea Maria Razzetti; Maria Gisèle Saint Paul
Le magma des significations imaginaires sociales régule les discours, les pratiques, les désirs et les sentiments, instituant les subjectivités appartenant à une société à un moment donné. Les changements et les transformations que les nouvelles réalités nous imposent dans les manières d’être, d’être et de créer des liens en ce XXIe siècle, affectent le couple en tant qu’institution sociale en mouvement et transformation continus.
La psychanalyse et en particulier la perspective du lien en psychanalyse nous fournit des outils pour repenser les théories et reformuler les pratiques, en faisant de l’expérience dans notre clinique.
Thérapie multifamiliale (2019-2023)
Responsable : Norberto Mascaró (Bilbao, Espagne)
Participants : Säida Sid, Souad Ben Hamed et Sophie Elliot ; (Portugal) Paula Godinho, Carina Brito da Mana et Inés Pinto ; (Russie) (Svletana Hiers et Olga Papsueva) Tamara Gerganlova, Tatiana Aneck, Alexandra Skack, Julia Bozhenko et une traductrice de l’espagnol vers le russe ; (Espagne); Bilbao, Norberto Mascaró et Claudio Maruottolo.
En 2019, nous avons lancé un groupe en ligne sur l’étude et la réflexion des groupes multifamiliaux (GMF). Ce groupe était composé d’une douzaine de professionnels (psychologues et psychiatres) de différents pays (Espagne, Portugal, France et Russie), exerçant dans diverses institutions publiques et privées. La plupart sans expérience dans ce type d’activité.
Les réunions sont bimensuelles et durent deux heures. Le travail est basé sur les conceptualisations de J. García Badaracco qui a commencé avec ce dispositif thérapeutique dans le cadre d’un hôpital psychiatrique de la ville de Buenos Aires en 1960. Le travail dans cette modalité tente d’étudier sa spécificité et de le différencier des autres thérapies. (thérapie de groupe, thérapie familiale, thérapie du lien, etc.)
Au cours de ces 4 années d’existence, nous abordons les aspects théoriques et cliniques de l’activité et continuons dans cette ligne de travail.
Suite à la participation de notre Association de Psychothérapie Psychanalytique de Couple, Famille et Groupe Multifamilial (APyF), à une recherche parrainée par l’Union Européenne sur les « Groupes Multifamiliaux en Santé Mentale », conjointement avec l’Italie, le Portugal et la Belgique. Nous avons développé 4 produits :
- Un GUIDE sur GMF, concernant sa répartition et les caractéristiques de ces groupes dans les 4 pays. Où l’on observe une prédominance manifeste du modèle García Badaracco.
- Un VADEMÉCUM sur les concepts de base de la Psychanalyse Multifamiliale (théorique, technique et curative).
- Les COMPÉTENCES que doit posséder un conducteur de type groupe.
- Un PROGRAMME DE FORMATION à trois niveaux : animateur, chauffeur et chauffeur expert.
Il est également complété par une bibliographie internationale sur cette activité.
L’année dernière, le Vademecum a été distribué et cette année nous avons travaillé dessus ainsi que le matériel clinique, en guise de supervision, qui est présenté.
Le groupe est ouvert à tous ceux qui souhaitent le rejoindre. Nous pensons pouvoir atteindre 20 participants.
COVID pandémique (2020-2024)
Responsable : Irma Morosini (Buenos Aires, Argentine)
Participantes : Bárbara Bianchini (Italie) – Rocío Cabanzo (Colombie) – Susana Casaurang (Argentine) – Graciela Consoli (Argentine) – MaríaGrazia Giachin (Italie) – Fabrizia Giusti (Italie) – Ondina Greco (Italie) – Donatella Lisciotto (Italie) – Manuel Liss (Argentine) – Giuliana Marin (Italie) – Fiorenza Milano (Italie) – Tatiana Páez Sanguinetti (Pérou) – María Manuela Porto (Portugal) – Olga Ruiz Correa (Brésil) (+).
Le groupe travaille depuis 4 ans et en 2023 il entame sa cinquième année. Il est actuellement composé de 15 membres, il est passé cette année de 11 membres à 15.
Nous souhaitons étudier, à travers des enquêtes, des entretiens, du matériel de session, des conversations, des études de données, des statistiques et nos propres expériences personnelles et professionnelles, comment ce processus nous a affectés et nous affecte toujours. Avec un système de Groupe de Réflexion, nous pourrons nous interroger sur les différents aspects que ce phénomène a présenté et présente dans la Clinique, en essayant d’explorer des problématiques qui n’ont pas été suffisamment prises en compte en termes de santé mentale dans les politiques publiques. L’idée principale est de pouvoir apporter nos connaissances et apporter une certaine aide aux services de santé sous forme de conseils et d’écrits, en passant en revue ce qui s’est passé et ce qui arrive aux familles, aux couples et à la communauté en général dans les différents pays du monde et comment mieux préparés à affronter d’autres fléaux de cette classe.
Lors de la première réunion de l’année, qui a eu lieu jeudi 30 mars dernier, les nouveaux membres ont été reçus, quelques mots de souvenir d’Eduardo Grinspon décédé en décembre 2022 ont été partagés en guise d’adieu, les questions d’organisation ont été travaillées et l’expérience a été entendue une clinique sur la pandémie de Covid par Donatella Lisciotto, avec échange d’idées entre tous.
Nous avons tenu trois réunions au cours de l’année avec une excellente participation de ses membres (Maríagrazia Giachin – Donatella Lisciotto – Barbara Bianchini – Fabrizia Giusti – Graciela Consoli – Manuel Liss – Rocío Cabanzo – Ondina Greco – Giuliana Marin – Susana Casaurang – Fiorenza Milano – Manuela Porto – Tatiana Paez Sanguinetti et Irma Morosini).
La dynamique de l’année a été d’inviter des collègues, membres du groupe et invités, à parler de leurs expériences et réflexions pendant le processus de pandémie.
Lors de la première réunion, le Dr Donatella Lisciotto a pris la parole, lors de la suivante, le Dr Alejandro Klein a pris la parole et lors de la dernière, le Dr Osvaldo Bodni a pris la parole. Les deux derniers ont été invités par le coordinateur.
Des idées ont émergé des échanges et il a été proposé d’élargir le sujet qui occupe le groupe en travaillant sur les situations qui nous interpellent au quotidien, les changements d’époque et leurs effets sur notre subjectivité, qui incluent la pandémie et ses effets. Nous travaillerons sur ces idées en 2024.
Trois rencontres sont prévues dans l’année (18 avril – 11 juillet et 14 novembre).
Lors des réunions suivantes (7/9; 14/12), la coordination prévoit d’inviter d’autres professionnels à partager des expériences et des idées dans le but d’échanger et d’écrire sur elles un travail commun comme celui qui a été transmis lors du précédent Congrès de l’AIPCF. et qui a été publié dans le Magazine.
Réseau de revues internationales (2020-2024)
Responsable : Rosa Jaitin- Liliana LEVY – Hana Salaam Abdel-Malek, en collaboration avec Luis Armando Gonzalez, Diana Hidalgo et Donatella Lisciotto
Participants :
Revue AIPCF – Daniela LUCARELLI – Massimilano SOMMANTICO
Revues APDEBA (Association Psychanalytique de Buenos Aires). Graciela ANDRES
Revue SFPPG(Revue française Psychothérapie Psychanalytique Psychanalytique de Groupe)
Le Divan Familial (Société Français de Thérapie Familiale Psychanalytique) – Anne LONCAN
Revue Psychanalyse de couple et de famille (Tavistock, Londres) James Poulton- Perrine MORAN
Revue Argentine de Psychothérapie Psychanalytique du Groupe Liliana LEVY – Silvia OLASO
Revue française de psychothérapie psychanalytique de groupe Edith Lecourt, France
Psychanalyse et intersubjectivité (Famille, Couple, Groupes et Institutions) – Ezequiel JAROSLAVSKY – Irma MOROSINI – Graciela CONSOLI
Interazioni Magazine – Clinica e ricerca psychoanalitica su individual- coppia-famiglia ) Roma, Anna NICOLO
Revue de la Pensée Psychanalytique, Elizabeth PALACIOS, Saragosse, Espagne.
Les soutiens
Revue de l’Association Argentine de Psychanalyse (APA) –
Magazine de mentalisation. Revue de Psychanalyse et Psychothérapie, Bilbao, Espagne
Magazine Multiverso (Aracaju/SE Brésil)
Clichés. Revue de la Société Psychanalytique de Caracas. (Venezuela)
Administration de BiViPsi Adrián Hernández
Magazine Le temps de la Société Psychanalytique Argentine Roxana MEIJIDE www.laepoca.apa.arg.ar
L’objectif de ce groupe de travail, initialement composé de 7 revues, était destiné d’une part à accompagner et analyser la problématique des publications à orientation psychanalytique ; et d’autre part, soutenir la défense de l’espace de la psychanalyse dans les universités. Accompagner ainsi la génération universitaire, pour qui les articles acquièrent une valeur centrale pour l’obtention de postes. C’est-à-dire donner aux jeunes accès à un espace de publication accrédité au niveau scientifique.
De manière générale, l’objectif du réseau est de valoriser les publications et d’améliorer la « visibilité » des magazines, afin qu’ils soient découverts par un plus grand nombre de lecteurs. Les publications ont une double mission : celle de transmission et celle d’établir des relations entre pratique clinique, formation et recherche.
La création d’un réseau solidaire a permis de créer des liens avec des revues attentives à la qualité scientifique. Il s’agit de rechercher un accord entre les problématiques locales qui font émerger certains thèmes dans les publications et la dimension internationale, en recherchant des thèmes de recherche qui articulent les deux dimensions, avec la possibilité d’échanger des articles à traduire.
Dans la continuité de cet objectif, un groupe s’est formé qui nous a permis de partager les expériences et les difficultés que traversent les magazines, en recherchant des voies alternatives qui tiennent compte non seulement des contenus, mais aussi des changements actuels dans les modes de diffusion.
Les réunions de 2021 ont donné lieu à la présentation de communications lors du congrès de l’AIPPF 2022.
Une table ronde intitulée « Penser le Comité de rédaction » à laquelle ont participé les directeurs de magazines, a permis de présenter et de débattre les missions, illustrant le travail invisible et méconnu du Comité de rédaction, comme les désaccords qui surgissent entre lui. et les évaluateurs, dans le cas des revues indexées.
La deuxième table ronde intitulée « Dialogue entre auteurs et lecteurs » a porté sur les styles, les relations entre expérience clinique et poétique, et les éventuels soutiens à l’écriture, notamment lorsque des obstacles surgissent dans la présentation des œuvres nécessaires à la certification au sein de nos associations.
Dès 2023, ce groupe de travail a réfléchi à la création d’ateliers d’écriture dans chacune des trois langues officielles de l’AIPCF : anglais, espagnol et français.
Plusieurs collègues ont de l’expérience dans ce type d’activité et nous avons trouvé utile et enrichissant de proposer de tels appareils à tous les thérapeutes de notre association.
Trois groupes seront lancés entre 2024-2025 par l’AIPPF International Journal Network en (anglais, français et espagnol-portugais), coordonnés par trois collègues et entre un et deux observateurs par groupe, avec l’idée d’évaluer et de conceptualiser l’expérience. . Les ateliers dureront entre 4 et 10 rencontres, avec un nombre limité de participants.
GROUPES D’ENQUÊTE
Outils projectifs pour les groupes familiaux et institutionnels
Responsables : Alexandra Bernard-Vidal et Almudena Sanahuja
Interventions et interprétations en psychanalyse de couple
Responsable: Alberto Eiguer
Pérez Testor, R. Fischetti, L. Ballelo. D. Costes, A Pimenta, J Gonzalez Rojas, P. De Pablos, ML Diez
Le choix d’une relation, chapitre deux dans la vieillesse : entre sécurité et aventure ?
Responsable : Dina Oren
Argument:
Qu’est-ce que le troisième âge ? Il est courant de diviser la vieillesse en trois périodes : la vieillesse précoce – de 65 à 70 ans ; âge intermédiaire – de 70 à 80 ans; Vieillesse progressive – de 80 ans jusqu’à la fin de la vie, chacune ayant ses propres caractéristiques.
Qu’est-ce que le chapitre deux ? Le chapitre deux fait référence à une relation dans laquelle il n’y a pas d’enfants en commun et qui ne forment pas une seule cellule économique.
N’importe qui dans le chapitre deux subit une violation de la sécurité de sa relation, que ce soit par le décès d’un conjoint ou par une rupture. Comment peut-on se remettre d’une relation terminée, entamer une nouvelle relation et avoir la capacité de créer une relation stable après l’érosion de l’ancienne ? Qu’est-ce qu’une relation stable ? Qu’est-ce qui caractérise ceux qui réussissent et ceux qui n’y parviennent pas (ceux qui atteignent le « point d’abandon ») ? Comment se fait le choix d’un conjoint une deuxième fois ? Est-ce similaire ou différent de la première fois ? Le choix de la vieillesse est-il plutôt vers la sécurité et la stabilité ou vers l’aventure et la passion.
Méthode de recherche ? : 1. Recherche exploratoire, 2. Recherche qualitative et 3. Recherche quantitative.
Dans le rapport présenté en 2024, il ressort que dans l’étude que nous avons réalisée, les douze personnes interrogées ont souligné la grande difficulté du processus.
Même ainsi, leur motivation à rechercher une nouvelle relation à un âge avancé vient du désir de tomber amoureux.
Tomber amoureux ne peut se produire que s’il y a une scission : glorifier le bien et nier les parties les moins réussies.
Cependant, pour poursuivre le processus et construire une relation amoureuse stable et durable, la capacité de vivre les choses depuis la position dépressive-intégrative est nécessaire ; reconnaissez que ni les personnes ni les relations ne sont parfaites et que le bien et le mal sont étroitement liés.
Nous avons mené une autre série d’entretiens, pour approfondir la motivation des personnes interrogées à rechercher une nouvelle relation et voir comment cela affecte la guerre.
Parmi les choses qu’ils nous ont dites, il y avait :
Des choses générales, comme « Je ne suis pas d’humeur, je suis inquiet, je ne suis pas disponible pour chercher une nouvelle relation » ou des choses spécifiques et personnelles, comme :
« La guerre et ses otages ont ramené des cauchemars liés à l’enlèvement de mon mari en Argentine .
« Ma compagne et moi prévoyons d’emménager ensemble avant 7h10, mais en ce moment, elle est sujette à de nombreuses angoisses et refuse de faire toute démarche de changement »
En regardant la situation au Moyen-Orient à travers les positions de Klein,
nous pouvons voir qu’à l’heure actuelle, aucune des deux parties n’est capable d’envisager la situation d’un point de vue intégrateur, nous espérons que la régression dans laquelle nous nous trouvons au Moyen-Orient L’Est sert également au développement et à la construction de nouvelles relations.
Nous espérons que très bientôt nous pourrons observer de manière intégrée et constater qu’il existe deux nations dans la région, toutes deux ayant le droit de vivre dans la paix et la prospérité.