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Starting from works on family oniric holding (A. Ruffiot 1981), we propose the dream as the main access way to unconscious significants, through the collusion   of the ties inside of the neo group formed by the family and the therapists. The unconscious, excluded, significants of the subject would operate as attractors in the tie.

The transgenerational is bearing the unconscious significants and those cling to the subjects body. They get revealed, through the dream, first as pictures, and then by the reworking in the group.They “untie from the body”, from the feeling, became mobile again, move themselves more freely, complexity, this due to tranfer-countertransfer dynamics in the frame of the family therapy. The preconscious of each subject reactivates itself, and gives openings toward more possibilities. We shall show this in two case studies.

Key words: collusion, transfer-countertransfer dynamics, family oniric holding, group oniric mirror, group mythopoiesis, neo-group, polyphony of the dream, unconscious signifiers transgenerational.


A partir des travaux sur le holding onirique familial (A. Ruffiot, 1981), nous proposons le rêve comme voie royale d’accès  aux  signifiants inconscients, en collusion, dans le lien, au sein du néo-groupe thérapeutique famille-thérapeute. Les signifiants, inconscients, fort clos, chez le sujet fonctionneraient comme des attracteurs dans le lien. -Les signifiants inconscients sont  véhiculés par le transgénérationnel  et « s’accrochent » au corps du sujet. Ils se révèlent donc  via le rêve, en image d’abord et par  la perlaboration groupale. Ils se « désagripper du corps»,  de la sensation, et redeviennent mobiles, circulent plus librement et se complexifient, dans le cadre de la cure familiale, grâce à la dynamique transféro contre-transférentielle. C’est ce que nous montrons dans deux vignettes cliniques.

Mots clés : collusion, dynamique transfero-contre transférentielle, holding onirique familial, miroir onirique groupal, mythopoïése groupale, néo-groupe, polyphonie du rêve, signifiants inconscients – transgenerationel.


Partiendo de trabajos sobre el holding onírico familiar (A. Ruffiot, 1981)  proponemos el sueño como el acceso principal a los significantes inconscientes, por la colusión en el vínculo, del neo-grupo familiaterapeutas. Los significantes inconscientes, forcluídos en el sujeto, funcionarían como atractores en el vínculo.

Los significantes inconscientes están vehiculados por lo transgeneracional y se aferran al cuerpo del sujeto. Se revelan así, por el sueño, inicialmente como imágenes, luego por la perlaboración grupal, se desatan del cuerpo, de la sensación, vuelven a estar móviles, circulan más libremente y se intrincan en el cuadro de la terapia familiar gracias a la dinámica transfero-contratransferencial. El preconsciente de cada sujeto empieza a funcionar y se abre hacia más posibilidades. En dos casos clínicos,  ponemos en evidencia la perlaboración grupal.

Palabras clave: colusión, dinámica transfero-contratransferencial, holding  onírico familiar, espejo onírico grupal, mitopoiesis grupal, neo-grupo,  polifonía del sueño, significantes inconscientes, transgeneracional.


ARTICLE

Collusion des signifiants dans le holding onirique familial- en thérapie psychanalytique de couple

CHRISTIANE JOUBERT[1]

Le rêve est en lien avec les émotions, au plus profond du soma, passe par la cohérence cognitive et l’ordre symbolique; par le récit du rêve, la mise en image de l’affect est ensuite mise en mots, (racontée, élaborée depuis toujours). Dans l’Antiquité et dans les sociétés traditionnelles, le rêve occupait une fonction importante au sein de la vie communautaire, fonction à la fois divinatoire, collective et individuelle. Nous pensons bien-sûr au rôle de l’oracle dans le mythe d’Œdipe.

Pour l’analyste, tout rêve rapporté en séance est un rêve transférentiel, donc pris dans le lien à l’autre. Dans le cas plus particulier de la thérapie familiale psychanalytique, le rêve n’est plus seulement un rêve transférentiel dans la  relation duelle, mais il est aussi le produit du groupe famille, de l’Appareil Psychique Familial ( A. Ruffiot, 1982). On en vient ainsi à se référer concept de holding onirique familial.

Le holding onirique Familial

A. Ruffiot (1982,90) définit le holding onirique comme “ le consensus inconscient du groupe familial pour produire de l’onirique et pour mixer les productions oniriques de chacun”, et pense que l’onirisme familial, lieu de fusion des psychés individuelles, constitue l’axe central du processus de la thérapie familiale psychanalytique, qui permet alors à des vécus ineffables d’être re-expérienciés. Il constitue ainsi la matrice primaire du lien dans le néo-groupe thérapeutique. La reviviscence des situations de holding (D.W. Winnicott, 1958) se fait dans la fantasmatique parentale et fraternelle. Ainsi, le holding onirique serait une réponse onirique d’un membre de la famille à un autre membre de la famille et jouerait un rôle essentiel pour la maturation des Moi individuels dans la matrice psychique originaire constituée par la rêverie maternelle, paternelle et infantile. Il propose l’utilisation du rêve comme mode de communication et d’échange, dans un creuset groupal familial en interfantasmatisation.

A. Ruffiot parle de “ miroir onirique groupal ” dans lequel la famille se voit une et propose d’examiner l’hypothèse d’un “ stade du miroir groupal ”, d’un appareil onirique familial qui va permettre durant le processus thérapeutique que des vécus ineffables soient ré-

expérienciés. Le pictogramme (P. Castoriadis Aulagnier, 1975), première inscription somato-psychique de l’originaire serait ainsi une sorte “ d’écriture en miroir illisible sans le miroir familial ” (A. Ruffiot, 1983). Le holding onirique familial permettrait donc  l’inscription du pictogramme dans la psyché individuelle, donnant sens, support de représentations, aux vécus ineffables du sujet.

Il y aurait également une  mythopoïése groupale inconsciente, qui s’élabore au sein du cadre analytique, autour des fantasmes originaires et du « transrêvage ».

Ainsi le rêve est entendu  dans sa dimension de message à l’autre et comme réparation traumatique, (M.- F.  Augoyard-Peeters, 1989).

R. Kaës (2002) dans « La polyphonie du rêve » soutient que, le rêve exprime en même temps  et aussi l’organisation et le fonctionnement  de l’espace intersubjectif.

Le rêve comme un message transférentiel

Dans le cadre de la thérapie familiale psychanalytique, le rêve, produit du groupe-famille, s’élargit, devient aussi celui du groupe (« neogroupe » E. Granjon) famille thérapeutes, l’espace onirique commun et partagé : un espace transitionnel.

E. Granjon (1983) a insisté sur l’articulation entre le rêve et transfert : « les rêves et les récits de rêves sont les vecteurs des fantasmes inconscients contenus dans la mythologie familiale, ils évoluent en rapport  avec les transferts sur les thérapeutes, sur le cadre de la thérapie familiale et sur le groupe- famille ».

A Nicolò Corigliano (2006), développe les aspects du transfert sur le cadre, dans sa concrétude et sa transformation au cours du processus psychanalytique.

J’ai aussi  écrit  sur la question du rêve croisé en thérapie familiale psychanalytique (Ch. Joubert, 2012).

On peut ainsi considérer le holding onirique comme voie royale d’accès  aux  signifiants inconscients, en collusion, dans le lien, au sein du néogroupe thérapeutique famille-thérapeute. Et le rôle, dans la thérapie, de ces signifiants, mérite que nous l’explicitions.

 

Le rôle du signifiant

En linguistique, le signifiant désigne l’image, verbale ou autre, d’un signifié ou représentation mentale d’une chose. À partir de 1954, J. Lacan réinterprète le symbolique par le signifiant. J. Lacan (1966) suppose une indépendance du signifiant et du signifié et insiste sur leur disjonction. S’inspirant de Lévi-Strauss, il retient la fonction du signifiant, qui se distingue par ses lois, mais prévaut sur le signifié. À l’ordre symbolique Lacan oppose le désordre imaginaire. Dans le symbolique, chaque chose, chaque élément est à sa place ; il n’y a même que dans le symbolique qu’il y a des places à proprement parler, dit-il.  

Nous faisons l’hypothèse que les signifiants, inconscients, forclos chez le sujet, fonctionneraient comme des attracteurs dans le lien  et c’est  en partie grâce  au rêve,  (la mise en image d’abord et puis la réminiscence, et le passage à l’ordre symbolique dans la trame associative groupale), que l’accès à la collusion de ces signifiants inconscients dans les liens  familiaux  devient  possible.

Dans le cas particulier du lien de couple, l’état amoureux serait, pour une part,  constitué par cette force attractive des signifiants inconscients de chacun : « je ne sais pas pourquoi c’était lui, pas pourquoi c’était elle » disent les amoureux. La rencontre de ces signifiants inconscients  provoquerait la jouissance dans le lien. Nous avons déjà eu l’occasion de montrer le rôle  du transgénérationnel, et donc des signifiants qu’il véhicule, dans le lien de couple (Ch. Joubert, 2007)

Selon J. Lacan tout désir est pervers dans la mesure où la jouissance n’est jamais à la place que voudrait le soi-disant ordre symbolique. Les signifiants inconscients sont  véhiculés par le transgénérationnel  et « s’accrochent »au corps du descendant, entraînant de ce fait une problématique psychosomatique. Ils se révèlent par le rêve, en image d’abord, et par la perlaboration groupale. Ils peuvent alors progressivement  se « désagripper du corps»,  de la sensation, et redevenir  mobiles, circuler plus librement et se complexifier, dans le cadre de la cure, grâce à la dynamique transféro- contre-

transférentielle. Le préconscient  de chaque sujet se remet à fonctionner et ouvre l’accès à la symbolisation, avec plus de perspectives de vie et de souplesse psychique. C’est ce processus que nous tenterons d’expliciter dans un cas clinique.

Exemples cliniques

-Le signifiant punition et le sexuel en lien avec des imagos parentales tyranniques et terrifiantes:

A propos d’une thérapie de couple, Madame évoque à plusieurs reprises  des rêves sensations, des cauchemars : “mais je ne me souviens pas des images”, dit-elle .Les sensations arrivent en premier, puis  quelques séances plus tard l’image : « Je rêve d’une homme qui me séduit , c’est agréable , je me laisse faire , je fais l ‘amour avec lui , puis il devient hostile, violent , me maltraite et j’ai peur, je m’éveille en sueurs , avec un grand  malaise ».

Voici les associations : « quand parfois j’arrive à me laisser aller avec mon mari dans l’intimité et que c’est agréable, ensuite, je suis mal, je me bloque pendant quelque temps, j’ai peur qu’il arrive une catastrophe ». Monsieur  n’est pas satisfait, mais il attend ; il comprend qu’elle ne peut pas. Elle a alors peur de perdre « son couple ». A propos de la violence, je ramène des scènes d’enfance dont elle avait déjà parlé:

Sa mère, professeur de biologie, lui faisait « des séances d’éducation sexuelle », dès l’âge de six ans jusqu’à l’adolescence. Cela la terrorisait et l’écœurait. “La première fois tu auras très mal et tu saignera beaucoup, ensuite cela ira mieux ; mais c’est la condition pour avoir des enfants, il faut souffrir » lui disait sa mère.

Je pointe la violence que ramène le rêve. Elle dira que sa mère a évoqué des relations « troubles avec son propre père », quand elle était petite. Elle a réinterrogé sa mère à ce sujet, lui demandant si elle parlait d’inceste avec son père. Réponse de cette dernière « Tu peux le penser, si tu veux ». Madame restera très interrogative face à cette réponse.  Monsieur dit alors d’une voix presque inaudible, «  il est mort à 50 ans ce grand-père  bien fait pour lui ». Je verbalise alors l’affect de colère. Puis madame parle de sa grand-mère (femme du grand-père évoqué), qui lui  a raconté  avoir subi un avortement, contrainte par son mari, pendant la guerre : « c‘était l’horreur, clandestin  terrible, et le médecin en avait profité pour abuser d’elle » avait dit cette femme.

Madame pleure et je dis la violence faite à la petite fille et à la femme . Ce que sa mère lui a transmis : la violence de la sexualité, qu’elle a sans doute subie elle-même enfant, comme sa propre mère.

Monsieur se fait un point d’honneur d’être « un homme civilisé », respectant sa femme. Il ne se met jamais en colère et les affects chez lui sont peu exprimés. Il intellectualise beaucoup.

Le soir,  suite à une séance, je fais un rêve :

Un homme grand et enveloppant est derrière une femme frêle.  Je regarde la scène et c’est une sensation agréable, de confiance, qui s’en dégage. Je m’éveille et je me dis que c’est un rêve pour eux.

La séance suivante Madame dira qu’elle se sent mieux.

Je repense à mon rêve à  l’accès possible à un autre signifiant: homme protecteur.

Mon rêve répond au climat de la séance, dans la réassurance, la confiance. J’incarne sans doute dans la dynamique transféro-contretransférentielle, une imago protectrice. De la sensation à la mise en image et à la représentation, les affects sont verbalisés.

Le choix d’objet dans leur lien de couple :

A l’évocation de leur rencontre Madame avait dit « je l’ai trouvé doux, agréable et  civilisé » et lui «  elle était si  frêle  et si fragile, j’ai eu envie de la prendre dans mes bras ».

La conflictualité était  déniée, le couple  cohabitant bien et en complicité dans l’éducation de leur fils. Madame dira plus tard  heureusement que je n’ai pas eu de fille…

Les rapports sexuels sont quasi inexistants depuis la naissance de leur fils. Elle se passerait bien de sexualité, maintenant qu’ils ont un enfant, mais elle craint que son mari ne la quitte si elle ne fait pas « son devoir conjugal ». Lui attend, en homme « civilisé ».Ce sera le motif de la  consultation.

Par la suite nous ferons le lien avec le discours de la mère à propos de la première fois, et avec l’avortement de la grand-mère, lorsque cette dernière évoque des cycles menstruels douloureux et hémorragiques .Un autre rêve-cauchemar répétitif de Madame est rapporté : « elle est poursuivie par les nazis et elle a très peur de mourir, elle essaie de se cacher ». Elle relate alors l’histoire du grand-père paternel, héros de la résistance qui a délaissé femme et enfants. Elle va y associer  la peur sans cesse qu’il arrive quelque chose de terrible. Elle a également toujours peur d’être gravement punie et cela, elle le lie à la sexualité;  je pointe que ce qui est gravement puni, c’est l’inceste et à l’époque de sa grand-mère l’avortement. Elle comprend alors sa peur de la punition quand elle a un rapport sexuel avec son mari.

Monsieur, dit  que pour lui dans la sexualité tout est possible entre adultes et qu’il peut tout concevoir. Pour lui le sexe c’est naturel, mais sa femme  se refuse souvent à lui. Il attend patiemment.

Ce dernier est enfant unique ; la grand-mère maternelle est venue habiter avec eux à la mort de son mari, un homme tyrannique, coléreux; à cause d’elle, le couple parental dormait dans le salon et de ce fait, il n’y a pas eu d’autres enfants, dira Monsieur. Il sourit et dit qu’il imagine qu’après sa naissance, ses parents n’ont plus eu de sexualité. Il ne les a jamais perçu amoureux. Il va sur des sites pornos, (ce que sa femme comprend, car il est frustré) ; on retrouve l’impact des images.

On voit comment le rêve ramène les effets des traumas de l’histoire et permet de les élaborer dans la trame associative groupale. Du signifiant « sexualité-punition, » on passe au signifiant  sexualité-désir.

Puis, ils disent qu’ils commencent à se laisser aller plus facilement ensemble. Madame demande à son mari d’être plus dominant dans la relation sexuelle, plus actif, ce qui le surprend beaucoup. Elle dit « je peux me lâcher maintenant ». Ils expérimentent de laisser circuler plus librement la libido et l’agressivité, ils se disputent parfois, ce qui est nouveau pour eux, aussi. Ils s’incarnent peu à peu  et disent: « on est moins intellectuels  entre nous. La libido est une découverte ».

-Dans une autre thérapie de couple, Monsieur  et Madame  font des rêves cauchemars- sensation : le signifiant horreur.

Monsieur rêve fréquemment qu’il est poursuivi par des hommes qui veulent le tuer et s’éveille angoissé, en sueurs. Il a toujours eu peur de l’agression physique.

Madame dit comme notre fille, elle est craintive, a peur de tout, ne peut pas rester seule, ni prendre le métro seule .« Elle est tout le temps toute nouée dans son corps, elle est mal dans sa peau ».

Associations de Monsieur «  je me demande si cela ne serait pas lié à l’histoire de mon père » qui a fait la guerre d’Indochine , quand  il était très  jeune homme. Il n’en parle jamais sinon pour dire qu’il a vu des horreurs et j’ai toujours pensé qu’il avait peut-être été amené à en commettre.

Le signifiant « horreur » revient très souvent dans le discours de Monsieur : « il a horreur de la violence … le conflit lui fait horreur… Il le fuit ».

Cela ravive chez Madame  des angoisses d’abandon: elle a perdu sa mère alors qu’elle était bébé. Quand il s’isole ou qu’il part, elle est très angoissée, a horreur de la solitude. Le signifiant horreur est associé pour elle à l’abandon et à la mort aussi.

Elle fait des rêves de chute sans fond, elle se sent tomber, elle s’éveille avec une boule au ventre  et cela dure la journée dit-elle.

On est là proche des rêves sensations, qui se font écho, dans ce couple.  Peu à peu la peur du conflit va se transformer en conflictualité possible non destructrice, au sein du lien. “On peut se dire maintenant si on n’est pas d’accord, sans risque de rupture “. Cela fait suite  à ma tentative de poser un rythme régulier des séances, pour se réserver un temps pour eux deux. Ils expérimentent une conflictualité possible et sans destruction du lien. “J’arrive maintenant  à poser des limites,  même avec ma fille” dira Monsieur quelques séances plus tard. Surtout, j’ai enfin pu parler avec mon père qui s’est soulagé et m’a raconté ce qu’il avait vécu là-bas à la guerre. Cela nous a rapproché et depuis j’arrive mieux aussi à parler avec ma fille.  « On a découvert cela ici, avec vous,  la parole autour de ces sensations », diront-ils. Ils se sentent mieux physiquement également.

Le signifiant horreur se « désagrippe » du corps, peu à peu. Ils sont moins angoissés.

Monsieur dit lors d’une séance « je découvre le plaisir des mots, ils deviennent riches, et profonds » ; Madame répond « ici les mots nous tendent les bras. Cela devient agréable de parler ensemble dans ce lieu accueillant  et  confortable ».

Dans le néo-groupe famille-thérapeutes, nous passons du dépôt des affects « gelés », à l’émotion partagée (co-émotionnalité), à la mythopoïése, ce qui peut nous entraîner jusqu’à la jouissance esthétique, et fait la beauté de notre métier d’analyste.

 

Conclusion

Par l’exemple de ces cas cliniques, nous avons voulu mettre en évidence, en thérapie familiale psychanalytique, le travail sur les signifiants, et sur leurs manifestations tant à l’intérieur de la famille que dans le néo-groupe famille-thérapeutes, dans le cadre aussi de ce que A. Ruffiot nomme le holding onirique groupal.


Bibliographie

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[1] Christiane Joubert, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie clinique, Habilitée à

Diriger les Recherches, psychanalyste, familles, couples, (membre de la Société Française de Thérapie Familiale Psychanalytique, et de l’Association Internationale de Psychanalyse de Couple et de Famille), psychanalyste de groupe, (membre de la  Société Française de Psychothérapie Psychanalytique de Groupe, Maître de conférences Université Lumière Lyon 2.

christianejoubert@netcourrier.com


International Review for  Couple and Family Psychoanalysis

IACFP

ISSN 2105-1038