REVUE N° 19 | ANNE 2018 / 2

Intervenir – Interpréter

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Intervenir – Interpréter

Les grands changements sociaux et culturels et leurs effets dans la clinique nous ont amenés à amplifier notre écoute pour détecter les nouveaux conflits ainsi créés. Il s’agit d’élargir le cadre théorique en proposant de penser en termes de deux logiques hétérologues, celle qui parle du sujet avec lui-même et répond à l’activation de relations transférentielles, et celle du lien propre, qui concerne ce qui se passe entre deux sujets dotés d’altérité et d’un caractère étranger, séparés par un espace ineffaçable. De là naît la curiosité pour l’autre et la force du lien. Nous commentons certaines phrases typiques qui naissent de la difficulté de faire avec la différence radicale. Et nous proposons de différencier ce qui est connu comme interprétation dans ses multiples formes et ce qui est une intervention qui interfère et pour laquelle l’analyste est membre du lien entre deux sujets ou plus. Cette intervention, nous la nommons interférence.

Mots-clés: intervenir, interférer, différence radicale, altérité, présentation, effet du présent.


Intervention – Interpretation

 

Profound social and cultural changes and their impact on clinical work have led us to being more attentive to detecting the new conflicts that are created. The theoretical framework is expanded by the suggestion that we think in terms of two heterologous logics. One refers to the subject with himself and responding to the activation of the transference relationships and the one properly linking, which concerns to what happens between two or more subjects endowed with otherness and foreignness, separated by an indelible space between the two. That is where the curiosity for the other and the linking force are born. Some typical phrases that are discussed are born from the difficulty of what to do with the radical difference. It is proposed to differentiate what is known as interpretation in its multiple ways and what is an intervention that interferes and for which the analyst is a member of the link between two or more subjects. This intervention is called interference.

Keywords: intervention, interference, radical difference, otherness, presentation, effect of present.


Intervenir – Interpretar

 

Los grandes cambios sociales y culturales y sus efectos en la clínica han llevado a ampliar la escucha para detectar los nuevos conflictos creados. Asimismo han llevado a ampliar el marco teórico proponiendo pensar en términos de dos lógicas heterólogas: la que habla del sujeto consigo mismo y responde a la activación de relaciones transferenciales, y la propiamente vincular, la que concierne a lo que sucede entre dos o más sujetos dotados de alteridad y ajenidad y separados por un espacio entre dos imborrable. De ahí nace la curiosidad por el otro y la fuerza vinculante. Se comentan algunas frases típicas que nacen de la dificultad de hacer con la diferencia radical. Se propone diferenciar lo que es conocido como interpretación en sus múltiples formas y lo que es una intervención que interfiere, para lo cual el analista es un miembro del vínculo entre dos o más sujetos. A esta intervención se la llama interferencia.

Palabras clave: intervenir, interferir, diferencia radical, alteridad, presentación, efecto de presente.


ARTICLE

Divers outils théorico-cliniques

J’observe la nécessité de réviser la portée des outils que nous utilisons traditionnellement dans la clinique et propose d’en incorporer d’autres pour penser les effets de la rencontre analyste/analysé(s). Un de ces outils suit les modèles classiques de la recherche des effets de l’inconscient dans le champ du transfert qui donne aux échanges leur nuance spécifique, ainsi que la possibilité de découvrir des signifiants au monde interne des analysés. Dans ce cas, le psychanalyste leur offre un espace pour qu’il puisse déployer leur monde interne, et, dans le cas de famille et de couple, pour les aider à découvrir ce qu’un lien comporte. Ceci moyennant l’observation des mécanismes identificatoires, des pactes et des accords inconscients, des re-présentations qui renvoient souvent à ce qui n’est pas là, qui est de l’ordre des formes multiples sous lesquelles se manifeste l’absent, le manque, ce qui a été perdu… Ici, notre outil privilégié est l’interprétation, avec les adaptations nécessaires de celle-ci pour les dispositifs de lien. Interpréter, dit rapidement, couvre le champ des explications hypothético-déductives pourvoyeuses de signifiants et chercheuses de causes et de raisons qui expliquent le présent, en ayant en tête une logique déterministe.

À cela se superpose ce qui est spécifique à ce que j’appelle le lien à l’autre[1] et qui exprime l’idée qu’une rencontre entre deux ou plusieurs sujets crée des situations inédites qui ont affaire à la logique du lien. Pour cela, le principe de base est ce que j’appelle l’“effet de présence et de présent” (Puget, 2012) qui surgit d’un espace entre deux personnes et qui est la condition nécessaire d’un lien. De là surgit la tentation indépassable de violer l’espace entre les deux, en pensant connaître l’autre et en activant divers subterfuges. Les violations possibles prennent de multiples formes qui sont celles que nous devons découvrir dans la clinique. Il faut être attentif quand le fait de connaître essaie d’annuler les effets perturbateurs de l’altérité et de l’étrangeté du ou des autres. Dans le dispositif du lien à l’autre, l’analyste est à la fois un autre sujet et celui qui peut intervenir pour ouvrir le vaste champ du penser ensemble. Il devra affiner son écoute pour noter ce qui se produit dans la rencontre et percevoir que, dans chaque lien, s’opposent la constitution du Deux (le lien) et l’exposition permanente aux effets du

Principe d’Incertitude (Puget, 2002) qui est le principe qui soutient la vie du lien.

Ce qui est dit a nécessairement des conséquences dans la façon d’écouter, de penser ce qui arrive dans une rencontre analytique. Et, bien sûr, dans notre manière d’interpréter et d’intervenir. Comme je l’ai déjà dit, il y a beaucoup d’écrits sur les diverses adaptations de l’interprétation pour les dispositifs du lien. Et, ici, il s’agit de différencier ce qu’on entend par l’interprétation depuis la logique du Un et ce que l’on entend par intervenir/interférer depuis notre altérité. Dans ce cas, il faudra savoir que cela nous décale de nos positions identitaires, des certitudes et de la vérité du Un, d’un savoir et d’une connaissance qui s’appuient sur des supposées preuves. Une interférence/intervention (Puget, 2015) a un résultat toujours hasardeux. Elle contient des opinions, jusqu’aux préjugés inévitables de l’analyste et des autres. Intervenir fait partie du champ des interférences, des effets de la présence, de l’imposition de ce qui est autre et étranger, de ce qui a comme fondement les effets multiples de la différence radicale, cet espace inéluctable et fluide entre deux. Dans cette perspective, l’analyste doit détecter les difficultés qu’implique le fait d’habiter le Deux avec majuscule, les essais infinis de réduire le Deux au Un, les effets qui font que les échanges vont nuancer la différence radicale et qu’elle puisse se résumer à la phrase dont j’ai délimité les contours: “chaque fois nous nous connaissons moins” (Puget, 2008). Cette phrase offre, il est vrai, une difficulté et des obstacles qui remettent en cause l’analyste-interprète et ses préjugés ainsi que son ambition de pouvoir soutenir l’idée que la fréquence des rencontres devrait nous acheminer vers une connaissance de l’autre chaque fois plus grande et que nous devrions donc nous surprendre chaque fois moins. À quel point la vie serait-elle ennuyeuse si elle nous réservait chaque fois moins de surprises? Chaque groupe produit les défenses qui lui permet de gérer avec plus ou moins de succès les effets de la différence radicale, du multiple, en essayant d’annuler ce qu’on considère comme perturbateur. Par exemple, tout ce qui renvoie à l’idée que d’un Deux avec majuscule on peut faire Un, ou que le Deux est simplement un état évolutif du Un, et que l’on peut réduire la différence et ce centre, espace vide duquel naissent les échanges, en arrivant à ce que tout ce qui est de l’ordre des différences se conjugue harmonieusement. Pour synthétiser, chacun de ces termes, intervenir en interférant et interpréter, positionnent l’analyste dans des contextes théoriques spécifiques.

Les effets de l’inconscient et les effets de la différence radicale correspondent à deux logiques qui se superposent en ayant chacune son terrain d’action, de ses signifiants pour la constitution des subjectivités.

Il s’agit de donner une place à la teneur des effets de la différence radicale et des défenses que chacun construit pour la gérer, ou plus encore, pour annuler ce qu’il considère perturbateur.

Comment et avec quoi écouter?

 

Je citerai quelques phrases fréquentes que nous devons écouter, en ce qu’elles sont significatives d’une certaine perturbation dans la dynamique du lien. Quelques exemples prototypiques nous permettront de nous introduire dans le champ des vicissitudes du travail du lien, pour chercher des abords adéquats et ainsi dénouer les conflits qui nous entravent…

Revenir à l’“avant”

 “Nous étions si bien”, ou “nous voudrions revenir à comment nous étions avant”,

Comment se fait-il que maintenant nous voulions nous séparer?”, “Avant, nous passions du bon temps ensemble”, de telles phrases montrent le désir que le présent puisse se passer dans les mêmes conditions que l’avant, et ainsi que la vie, les échanges, etc. n’aient rien produit de nouveau et qu’on puisse revenir à l’état amoureux sans attendre de lui qu’il fasse naître de nouvelles formes d’être en lien ou de s’aimer… Cela exprime le désir de consolider une illusion que la ressemblance et la complémentarité suffisent pour produire de l’intérêt pour le ou les autres. Retrouver un avant est impossible et créer quelque chose de nouveau et instable peut devenir insupportable. Parfois, quand la solution se trouve dans la séparation (le divorce), il est probable qu’on puisse concevoir qu’un nouveau couple puisse permettre de retrouver un avant… celui de l’état amoureux. Quelqu’un racontait après une intervention que quand il rencontra celle qui deviendrait sa femme, il allait très mal et qu’il dut laisser beaucoup de choses de côté et jeter ce qu’il aimait. Aujourd’hui, il souffrait des effets de la difficulté de transformer cet état amoureux dans lequel l’Amour nous amène. C’est-à-dire, comme le propose Badiou (1999), la capacité de créer de nouvelles catégories de vérités.

Penser seul ou penser entre deux (Puget, 2006)

Il est fréquent que, dans la clinique, on mentionne que quand on est seul, c’est-à-dire sans le ou les autres dotés d’altérité, on monologue en dialoguant avec une re-présentation de l’autre, celle du monde interne, et dans la rencontre s’activent des mécanismes qui ont à voir avec la présentation inéluctable du ou des autres. Dans ce passage de représentations à présentation, on perd le charme du monologue-dialoguant. L’autre présenté et l’autre représenté créent deux entités qui deviennent moteur de conflits. Parfois, quand les discussions incluent l’idée qu’il y a une seule vérité, celles-ci s’engagent avec la prétention qu’il y a une seule manière d’écouter. Alors on entend des phrases dans lesquelles on recherche ce résultat. “Je n’ai pas dit ça”, et “si tu veux, je te ramène des preuves” et, pour que l’analyste se rende compte de la vérité qui s’offre à lui, parfois un écrit ou des enregistrements pour valider ce qui est dit… Accepter qu’il n’y a pas qu’une seule vérité est parfois très dur. Qu’est-ce qu’ils sont disposés à écouter? Le regard propre et, dans ce cas, celui du ou des autres ne devraient pas être pris en compte.

Ce n’est pas à ce point-là

Comment faire avec la souffrance de l’autre? Ici, de nouveau, la difficulté d’accepter la singularité du ou des autres s’active douloureusement… et cela interfère dans l’esprit du ou des autres. Est-il possible de dire à l’autre ou aux autres que “ce n’est pas à ce pointlà”? Comment s’établit la juste mesure face à une souffrance? On pourrait penser que l’altérité de l’autre est vécue comme un manque de respect face à de la singularité. De là peut naître tout type de reproches et de plaintes, de malentendus, etc. La sous-estimation contient l’illusion que l’on peut annuler le vécu de l’autre. Il est frappant aussi de se rendre compte combien de fois les parents exercent leur fonction parentale en disant à leur(s) enfant(s) quand il est légitime de souffrir et quand ils doivent le dissimuler comme preuve de courage et de force.

Ça arrive tout le temps

Des phrases comme “ça nous arrive tout le temps”, “tu ne me fais jamais plaisir”, “tu oublies tout le temps”, “ça leur arrive à tous”, et de nombreuses autres, nous ouvrent les portes pour intervenir et pouvoir ainsi accéder à la difficulté d’accepter que la vie suive des voies imprévisibles et que ce type de généralisation annule quelque chose aussi important que l’impossibilité de répéter.

Ne m’interromps pas

Parfois, le désir que le ou les autres soient les simples récepteurs du monde interne de l’Un, pousse à imaginer qu’ils ne doivent pas être interrompus, partant de l’idée qu’un récit doit avoir un début et une fin pour être complet, ou à penser qu’un ordre détermine qui doit commencer. Ils peuvent demander à l’analyste de ne pas les interrompre pour qu’il puisse bien comprendre une idée qu’ils doivent illustrer par un écrit. Cela se base sur l’illusion de complétude” évidemment impossible à atteindre. Ce n’est pas la même chose de rompre cet équilibre que d’intervenir pour créer un espace de réflexion entre deux ou plus dans lequel le récit complet n’a pas sa place.

L’entreprise

Il est fréquent que les familles, et parfois les couples, se pensent à partir d’un modèle structurel selon lequel il y aurait des places fixes qui puissent dépendre du sexe, de la culture, de l’âge, d’un “il doit en être ainsi” parfois insondable. Un de ces modèles organise les relations comme si c’était une entreprise, peut-être capitaliste, qui doit produire des bénéfices qui dépendent de la bonne façon d’organiser cette entreprise. On comptabilise les tâches et, pour créer l’équilibre, on établit un devoir et un avoir qui devient facilement négatif, donnant lieu à des reproches et divers mal-être. Par exemple, on s’attend à ce que la maison soit rangée, chacun faisant en sorte qu’il en soit ainsi en se répartissant les tâches comme si c’était une bonne fois pour toutes… L’équilibre au niveau des affects n’est jamais atteint. Les difficultés s’enregistrent comme des erreurs de calcul, sans prendre en compte l’écoulement d’une relation. Les reproches soutiennent l’illusion qu’il est possible de mettre sur le même plan les émotions et les faits. “Je pensais que tu allais… et quand je suis arrivé il se trouve que le repas n’était pas prêt, tu sais pourtant que j’arrive fatigué et que je ne peux pas attendre”. Une entreprise ne requiert pas de quotidienneté dans laquelle les corps et la sexualité sont en jeu, dans laquelle les affects ont une place importante. Les places dépendent de la tâche à réaliser. Mais il se produit de sérieux conflits quand on découvre que la réalité du ou des autres excède les relations de l’entreprise. Apparaissent alors des symptômes divers qui semblent nécessiter des solutions immédiates. Ou alors, en répondant aussi au modèle de l’entreprise, s’installe l’idée que les échanges créent des endettés et des créditeurs, et par exemple les enfants deviennent des endettés et devront rendre à leurs parents en s’occupant d’eux s’ils en ont besoin.

Interventions: interférences

Pour synthétiser, les interventions tendent à donner lieu à ce que chacun puisse ressentir, défaire les mythes, découvrir que le dit de l’un peut contenir un démenti des vécus de l’autre, et affronter l’angoisse qui apparaît quand les deux membres du couple commencent à percevoir ce qu’implique le travail du lien. Cela n’exclut pas qu’à un moment déterminé il puisse être nécessaire d’interpréter depuis la logique de la répétition d’histoires de l’enfance et d’histoires sociales et culturelles de chacun qui peuvent s’être activées quand on advient le sujet d’un lien. Mais, ici, le singulier de chaque personne met l’accent sur le non-partageable, car il appartient à la subjectivité de chacun, acquise dans des situations qui ont été vécues avec d’autres. “Raconte-moi comment c’était quand tu étais plus jeune…”: cela peut être intéressant et répondre d’une certaine manière à une question mais cela ne va pas nécessairement pouvoir expliquer ce qui leur arrive aujourd’hui. Peut-être, cela peut-il tout au plus amener à prendre conscience que le ou les autres ont un monde singulier non connaissable, qui prend parfois le devant de la scène, et surtout c’est une dénonciation permanente de l’altérité du ou des autres.

Parler fait partie des pratiques discursives au moyen desquelles, dans notre modus operandi psychanalytique, nous exprimons des idées, des émotions, des sentiments, nous rendons compte d’une pensée. Parfois cela devient un pur déchargement qui permet d’éviter de prendre contact avec des états d’angoisse insupportables. Comment discriminer?

Dans tous les cas, en parlant, chacun transmet une opinion qui contient nécessairement ses propres valeurs, et sa façon de délimiter la situation. Chacun laisse entrevoir les limites de sa capacité de compréhension, ce qui est souvent difficile à accepter. L’altérité de l’analyste s’oppose à un certain climat d’introspection pour lequel l’autre est un absent, une représentation. Parler à un autre présent, ou parler de l’autre absent, génère des discours, des anxiétés et des conflits différents.

Interpréter – Intervenir

J’ai jusque-là pointé divers modus operandi cliniques. Dans chaque cas, il s’agit de discerner des contextes de subjectivation, de déchiffrer des codes, de déduire ce qui est toujours incertain, de mettre en question ce qui semble méthodologiquement sûr, de pressentir ce qui présente des risques dans la mesure où cela ouvre un chemin certain. Néanmoins ce qui contient des risques requière du courage, celui de pouvoir découvrir des territoires inattendus, reconnaître qu’accumuler des savoirs peut bloquer la découverte ainsi que, par ailleurs, ouvrir des énigmes, se rendre compte que croire n’est pas supposer. En plus de tout ceci, il faut admettre que comprendre n’est pas ouvrir le champ de la non-connaissance. Ceci n’est que le début d’une liste qui devrait nous amener à reconnaitre que beaucoup d’autres concepts correspondent à différents champs conceptuels. Ce qui a été dit jusqu’à maintenant continue d’avoir en trame de fond la nécessité de créer une métapsychologie qui correspond à la logique du lien et qui met l’accent en ce qui interfère et fait obstacle pour une production du lien actif. Par conséquent, je propose de différencier le modus operandi psychanalytique ou qu’il provient d’un champ conceptuel qui part du manque et de la perte selon ou qu’il provient de la nécessité de donner une place à ce qui dépasse et désarçonne, à ce qui est vécu comme un excès. C’est pourquoi j’ai mentionné des interventions qui ont à voir avec l’interprétation et des interventions qui ont à voir avec l’interférence.

Comme réflexion finale

 Il est difficile de penser que nous fonctionnons avec des logiques hétérologues et superposées, et là est mon défi. Nous avons appris à nous penser á partir des modèles évolutifs, dont les trames s’augmentent progressivement, aux fonctionnements hégéliens d’hypothèse-synthèse-antithèse-thèse, avec un inconscient source de toutes nos manifestations. Maintenant je propose de déplacer le terme “origine” et de parler de diverses origines, de sauts. Ainsi que de faire avec ce qu’il y a, et cela a à voir avec un présent et plus tard de construire l’histoire ainsi que prendre contact avec une histoire qui construit un certain présent.


Bibliographie

Badiou, A. (1999). La scène du deux. In L’École de la Cause freudienne (sous la direction de), De

L’amour. Paris: Flammarion.

Puget, J. (2002). Qué difícil es pensar. Incertidumbre y perplejidad. Revista de Psicoanálisis APdeBA, 24, 1/2: 129-146.

Puget, J. (2006). Penser seul ou penser avec un autre. Revue de Psychothérapie Psychanalytique de Groupe, 46: 31-40. DOI: 10.3917/rppg.046.0031.

Puget, J. (2008). Cada vez nos conocemos menos. Revista de Psicoterapia Psicoanalítica, 3: 7990.

Puget, J. (2012). Efectos de presencia, efectos de ausencia. Diversas maneras de pensarlo. Revista de Psicoanálisis APdeBA, 34, 2: 385-399.

Puget, J. (2015). Subjetivación discontinua y psicoanálisis. Incertidumbre y certezas. Buenos Aires: Lugar Editorial.


[1] En espagnol, Lo vincular qui n’a pas de traduction exacte en français.

Revue Internationale de Psychanalyse du Couple et de la Famille

AIPPF

ISSN 2105-1038