REVUE N° 25 | ANNE 2021 / 2
Résumé
Hypermodernité, diaspora et transmission
Il s’agit ici, de penser l’émergence de nouvelles subjectivités et les impasses de transmission dans une configuration de forces de flux multiples, d’hybridation des cultures, de la consommation, des technologies et de la communication. Nous examinerons comment les dynamiques et les institutions sociales ont supporté les bouleversements des changements dans les domaines géopolitiques et socio-historiques dans lesquels les transformations des biosciences et des technosciences se combinent. Dans un scénario de propagation de l’hypermodernité, nous examinerons les nouvelles logiques qui soutiennent l’ordre institutionnel, par rapport aux valeurs et aux spécificités raciales, ethniques et sexuelles ; et aussi les corrélations entre la structure des liens intersubjectifs et la structure psychique du sujet considéré dans sa singularité et son histoire. Les changements sociaux indiquent une transformation des valeurs de l’intimité, du privé et de l’affirmation des singularités ; les vicissitudes de la transmission entre générations et dans les accordages entre les sujets qui composent le couple / famille / groupe.
Mots-clés: transmission, diaspora, institution, hypermodernité, subjectivité.
Summary
Hypermodernity, Diaspora and Transmission
It is about thinking the emergence of new subjectivities and the impasses of transmission in a configuration of forces of multiple flows, hybridity of cultures, consumption, technologies and communication. It discusses how social processes and institutions have endured the upheavals of changes in the geopolitical and socio-historical fields in which transformations in biosciences and techno-sciences are combined. In a diasporic scenario, of hypermodernity, it examines the new logics that support the institutional ordering, in relation to values and the landmarks of race, ethnicity and sexuality; and, the correlations between the structure of intersubjective bonds and the psychic structure of the subject considered in his singularity and his history. Social changes and their subjective consequences show a transformation in the values of intimacy, the private and the affirmation of singularities: the vicissitudes of transmission intergenerational and in the synchrony of the subjects that constitute the couple /family / group.
Keywords: transmisson, diaspora, institution, hypermodernity, subjectivity.
Resumen
Hipermodernidad, diaspora y transmision
Se trata de pensar en el surgimiento de nuevas subjetividades y los bloqueos de transmisión en una configuración de fuerzas de múltiples flujos, hibridación de culturas, consumo, tecnologías y comunicación. Discute cómo los procesos y instituciones sociales han soportado los trastornos de los cambios en los campos geopolíticos y sociohistóricos en los que se combinan las transformaciones en biociencias y tecnociencias. En un escenario diasporico, de hipermodernidad, examinamos las nuevas lógicas que apoyan el ordenamiento institucional, en relación con los valores y las propiedades de la raza, étnia y sexualidad; y, las correlaciones entre la estructura de los vínculos intersubjetivos y la estructura psíquica del sujeto considerado en su singularidad y su historia. Los cambios sociales muestran una transformación en los valores de la intimidad, lo privado y la afirmación de las singularidades; las vicisitudes de la transmisión intergeneracional / en la sincronía de sujetos que componen la pareja/ familia/grupo.
Palabras claves: transmisión, diáspora, institución, hipermodernidad, subjectividad.
ARTICLE
Ce texte propose de trouver des pistes de réflexion sur les subjectivités, en ce début de siècle, en prenant la condition de migrant (en transit/et l’expérience de l’exil) comme paradigme (modèle, exemple) de la constitution subjective. Il s’agit, dans un premier temps, de l’aborder à partir des notions de diaspora et de syncrétisme (Canevacci, 2010) et de accentuer les débats sur la migration et l’exil ; puis de discuter de la dimension institutionnelle de ce processus. Cette position exige de relever de multiples défis car elle implique de déstabiliser momentanément les certitudes cognitives, affectives et politiques qui soutiennent la compréhension de la constitution subjective et des processus psychiques et sociaux de sa construction.
Les processus sociaux ont connu de nombreux bouleversements qui expriment des changements, à différents niveaux, dans les domaines géopolitique et sociohistorique. Les différences entre les villes du début du XXe siècle et les métropoles du XXIe siècle illustre grandement ces transformations et témoignent de l’impatience du passage de la post-modernité à l’hypermodernité. Celle-ci combine «les biosciences et les technosciences, la mondialisation, les grandes migrations, les révolutions des technologies de l’information, les transformations environnementales dans les dimensions atmosphériques, agricoles, géographiques et biologiques » (Kaës, 2012, p. 83). Paul Virilio (2001, p. 12) a déclaré, il y a près de vingt ans, qu’«après la révolution industrielle marquée par la standardisation, la révolution de l’information nous conduit à la synchronisation. C’est la rapidité des échanges et le temps presque simultané qui dominent la vie sociale». L’analyse de Virilio met en évidence, dans le scénario contemporain, les effets de la vitesse dans les transformations de l’information, de l’économie, des relations et des échanges sociaux, de l’espace urbain et, de manière tangentielle, nous conduit au manifeste futuriste de 1909 dans lequel, il y a plus d’un siècle, la rupture radicale que l’énergie de la machine, en l’occurrence la vitesse, a introduite dans la modernité a été mise en évidence. Avec la contraction du temps due à la vitesse, en réalité, l’amour du danger est aussi célébré et, comme le prévoyait déjà le futuriste Marinetti, la violence s’installe également dans les domaines de la vie quotidienne. L’existence de l’homme commence à être réglée par le temps de l’urgence et de l’instantanéité: dans le travail, dans la circulation dans les villes, dans la consommation.
Si la vitesse a suivi les temps de la modernité, aujourd’hui, l’hypermodernité montre un temps d’accélération. Si la standardisation a accompagné la consolidation des institutions et a permis l’expérience de la continuité, dans l’hypermodernité, la synchronisation se produit dans le temps intemporel des médias, qui transmettent l’information en temps réel, des jeux numériques, dans l’espace virtuel, des réseaux sociaux, des intangibles. L’expérience est affaiblie parce que le temps de la conscience est capté et exploité par les mécanismes de la consommation urgente. Walter Benjamin avait déjà diagnostiqué le déclin du cours de l’expérience dû au développement technologique après la Première Guerre mondiale, bien qu’il l’ait mis en parallèle avec le déclin de l’art du récit qui ne pouvait plus rivaliser avec la diffusion moderne de l’information.
Dans ce scénario, une nouvelle anthropologie a proposé de nommer cette nouvelle jonction comme l’expression d’un scénario diasporique, de flux multiples, dans un hybride de cultures, de consommation, de technologies et de communication. Et, dans cette conjonction, l’émergence de nouvelles subjectivités a été discutée, non plus liées à une matrice quelconque, mais déconnectées parce qu’elles choisiraient de «traverser les flux métropolitains et communicationnels, en questionnant toute configuration solide de ce qui était racialisé, ethnicisé, sexualisé par la logique classificatoire de l’Occident» (Canevacci, 2010, p. 179).
Dans une discussion claire sur les macro-processus migratoires typiques du monde contemporain, de la mobilité transnationale des expatriés aux réfugiés et exilés en voie de décolonisation, un tel questionnement pose le problème de la relation entre l’expérience nomade et l’expérience diasporique dans ces nouveaux contours, loin de ce qui l’identifie habituellement dans un processus historique de migration forcée et violente. Cela signifie qu’il faut comprendre le sujet en transit comme l’expression d’une expérience nouvelle et potentielle d’une “métropole communicationnelle” dans laquelle les subjectivités diasporiques se greffent et fertilisent des syncrétismes communicationnels qui ne sont plus fondés sur «l’identité enracinée, par exemple, de la famille divisée en rôles stables, à laquelle la politique et la dialectique donnent forme et substance» (Canevacci, 2010, p. 179). Dans cette perspective, ces sujets diasporiques développeraient des cultures syncrétiques dans lesquelles les oppositions, les dualismes et les conflits seraient rejetés face à l’innovation et au mélange continu qui conduirait à des mutations sans fin: des subjectivités vécues par le glissement de leurs pluralités.
La dimension politique de cette anthropologie s’approche, en certains points, de la compréhension psychanalytique du sujet en tant que sujet du groupe, du lien. L’un des points de rapprochement serait le glissement de l’autonomie à l’hétéronomie dans un passage de fuite des identités fixes de soi qui, en conséquence, nous amènerait à franchir d’autres limites théoriques et disciplinaires, à glisser de l’hétéronomie à l’hétérophilie: à se développer en partie produit par l’autre et dans l’autre. Pluralité de personnes psychiques? Une pluralité singulière? Cette nouvelle anthropologie exalte le potentiel innovateur et créatif comme effet des transformations syntechniques, des syncrétismes technologiques, dont les diasporas feraient germer des transcultures. Dans ces subjectivités, le sujet diasporique présenterait les nouvelles identités en cours qui exposeraient sa condition de transit à relever les défis à l’ordre établi, soit “vers l’ordre administratif de l’État d’accueil, soit vers le contrôle des cultures d’origine transplantées sur le même territoire”.
Deux points doivent être soulignés dans cette approche. D’une part, l’idée que le transit diasporique est le moyen d’explorer de multiples expressions de soi: les graines qui germeraient: la vie; et, d’autre part, la négation de la condition d’exil et du scénario catastrophique des migrations contemporaines des passages (routes) qui ont été définitivement interrompus: la mort. Ajoutons à cela la dissimulation de l’exil dans la migration, transformant l’exilé en migrant, ce qui affaiblit l’expérience et défait la distinction entre le déplacement en tant que phénomène social (selonDurkheim) et en tant qu’expérience humaine (selon Simmel). Il est important de noter que «l’expérience de l’exil va au-delà de la biographie en acquérant une importance sociopolitique» (Nouss, 2015, p. 101).
Par conséquent, ce que nous voulons remettre en question, dans cette discussion, c’est l’expérience humaine du déplacement comme condition de l’exil – l’exil (Nouss) – et comme marque de fabrique des conditions de constitution subjective dans l’hypermodernité. Cette position implique de se demander si l’exil peut fournir, dans l’hypermodernité, une clé pour aborder la constitution psychique/subjective et pour indiquer des voies vers une nouvelle clinique ou une autre écoute dans nos pratiques dans les institutions. Elle implique aussi de marcher à côté et en dehors de l’hypothèse de Nouss, selon laquelle «la présence active mais codée de l’inconscient est analogue à l’influence de son passé pour le sujet exilé» (Nouss, 2015, p.120). «Entre les inscriptions non symbolisées des exilés dans les histoires personnelles et les possibilités sublimatoires de l’exil au singulier, d’innombrables situations subjectives se jouent, se développent et se reprennent » (Douville, 2014, p. 123).
Comment les institutions sont-elles impliquées dans ce processus?
Quel ensemble de pratiques accueille et protège ce corps en exil?
Les fermetures de frontières se multiplient ; la demande de contours géographiques, ethniques, raciaux et sexuels s’accélère. Le racisme, le sexisme et l’intolérance de l’altérité explosent. Les processus sociaux et institutionnels ne reconnaissent pas les identités en transit. Examinons la question des transsexuels: les lois exigent le respect de protocoles, de ce qui est établi.
La régulation des désirs, des interdictions et des échanges est l’un des grands principes constituant le lien établi. Comme le dit Kaës (1996, p. 19) «apprivoiser les pulsions et humaniser les passions qui incarnent la folie, le sexe, l’inconscient et la mort» afin de produire de l’ordre et un contrôle social est le but des institutions.
Par conséquent, pour aborder le problème des institutions, par rapport aux subjectivités en transit/en exil, il faut reconnaître les changements profonds qui les affectent, ce qui implique une crise du cadre institutionnel lui-même (cadrage). L’institution en tant que création du socius est une formation sociale qui participe aux processus de production et de reproduction des manières d’être et de fonctionner dans la communauté, dans la sphère du collectif. C’est un dispositif économique, soumis à des normes et à des investissements de capitaux; il produit des valeurs et distribue des pouvoirs; il est organisé dans un cadre juridique qui régit les relations intra- et interinstitutionnelles.(Kaës,1996) Ainsi, les transformations externes, au niveau géopolitique, et les mutations culturelles s’ajoutent aux impératifs de rentabilité économique et, par conséquent, la précarité s’installe. Ces transformations produisent des effets dévastateurs sur sa structure par l’imposition de «modèles d’opération d’urgence, de normes d’objectivation et de quantification, de calcul et d’efficacité immédiate» (Pinel, 2007, p. 22).
Ces conditions institutionnelles conduisent à des défis et à des impasses dans la gestion de la souffrance psychique des nouvelles subjectivités en exil.
La résolution du problème des soins en institution au Brésil requiert une attention particulière. Ils souffrent du désordre que les conditions sociales et le malaise démocratique dans lequel nous vivons ont généré, et dans lequel la violence s’oppose souvent à l’éthique pour définir des relations intersubjectives marquées par l’oppression, l’intimidation, la peur et la terreur, face à l’immense masse d’exclus/exilés en grande précarité. Dans cette masse, la capacité de penser, d’imaginer et de garantir un lien d’amour avec soi-même et avec les autres a été perturbée. Une ombre de désillusion a été jetée sur le sujet et la vie elle-même est invalidée.
En tant qu’institutions de la “mésinscription” (Gaillard, Pinel, 2019) les figures de l’ambivalence et de l’ambiguïté déclinent un scénario dans lequel la négativité exprime son aspect destructeur : «l’absence d’élaboration fantasmatique rend immédiat le besoin et l’acte qui le satisfait. Ce court-circuit, par l’acte, évite le retour et le différé, maintient la collusion de l’espace et du temps, coupe le processus de soutien de la pulsion et bloque les formes de satisfaction psychique elle-même» (Kaës, 1996, p. 44).
Il est urgent de comprendre comment construire un contrat et établir un cadre de soins dans un contexte d’extrême vulnérabilité où les alliances, les pactes et les contrats sont rompus. C’est-à-dire, quand le travail psychique imposé à la psyché dans sa relation avec le corps, l’intersubjectivité et les significations (sens) échoue et que les processus d’émergence de la subjectivité dans l’ordre des générations ne sont pas garantis. Dans ce cas, « l’individualisme hypermoderne, récusant précession du collectif, participe à attaquer les liens et à défaire les espaces destinés à soutenir la groupalité» (Pinel, 2007, p. 23).
L’exilience et la violence de l’exclusion qui lui est inhérente opèrent une condition d’anomie, de désidentification, dans laquelle l’exil matériel, historique, économique et politique conduit à l’entrave du travail de l’exil psychique qui ferait de chacun de nous l’héritier et l’interprète dans le jeu symbolique de la transmission (Douville, 2012). Si la construction du lien social peut être comprise comme inhérente à la survie et à la transmission du registre de la parole d’une génération à l’autre, la situation d’exclusion, d’exil, met sous contrôle la valeur de la parole et la place du discours, menace la représentation du corps et attaque le sens des origines.
La famille de Miguel est le porte-parole de ce malêtre: la famille de Miguel exprime son chagrin. Ils sont venus de Bolivie pour gagner leur vie à São Paulo, au Brésil, et ils sont confrontés à des conditions matérielles, culturelles et symboliques précaires. Après cinq ans, la mère ne maîtrise toujours pas la nouvelle langue et a besoin que son fils communique avec le monde extérieur. Le père est déçu par rapport à ce qu’il pensait trouver à São Paulo et il n’a toujours pas d’emploi. Miguel a des difficultés d’apprentissage (il écrit et lit très mal). L’institution à laquelle ils sont adressés, par le biais de l’école de Miguel, déclare que le problème est une conséquence de son (de Miguel) incapacité et de l’incapacité de la famille à s’adapter au processus de migration. En réalité, la situation est beaucoup plus complexe. «La filiation implique un double mouvement de reconnaissance: pour les parents, de la place de l’enfant dans la continuité narcissique dont ils sont un moment du trajet; pour l’enfant, de sa propre position dans l’ordre des générations» (Kaës, 2008, p. 196) et toute adhésion à un groupe hors-famille nous confronte avec l’héritage parental. L’affiliation à un groupe entre en conflit avec la filiation (Kaës, 2008).
Il est urgent de sauver une instance de travail collectif pour identifier les situations de souffrance et soutenir les processus de liaison. Cela signifie qu’il faut reconnaître le patrimoine et permettre la différenciation et l’historicisation. Le patrimoine nécessite une transmission. Il est urgent d’inscrire le sujet en exil dans l’ordre social et de rétablir le travail de liaison entre le soi et le corps, la parole et la langue. L’histoire de la vie de ce sujet en exil “n’est pas un luxe”. Qu’elle soit intime ou manifeste, organisée ou lacunaire, la narration du parcours de l’exil (intérieur ou extérieur) est indispensable au sujet pour ancrer une subjectivité qui ne peut compter sur aucun cadre discursif ou social extérieur dans son développement. Nous sommes préoccupés par les implications institutionnelles de ce processus de décomposition sociale, notamment en ce qui concerne la confrontation des passages généalogiques et des processus de transmission. La tendance anti-historique des institutions, associée à la difficulté des sujets à s’inscrire dans une temporalité historique, renforce la dimension meurtrière inhérente à la question généalogique. ( Douville, 2014 ; Pinel, 2007 ; Gaillard,2015)
Nous sommes confrontés à une architecture complexe qui exige des connaissances théoriques et cliniques et une prise de conscience de l’équation du savoir et du pouvoir qui implique nos pratiques cliniques et institutionnelles.
Bibliographie
Canevacci, M. (2010). Gemmation diasporique et subjectivité syncrétique. In : D. Milan, O. Matos (sous la dir. de) Gemmes de la Terre, (pp. 82-90). São Paulo: SESCSP Edições.
Douville, O. (2012). Clinique psychanalytique de l’exclusion. Paris: Dunod.
Douville, O. (2014). Les Figures de l’Autre.Paris : Dunod.
Gaillard, G.(2015). L’Institution, le « bien commun » et le Malêtre. In : Kaës,R.
Crises et traumas à l’épreuve du temps. Paris: Dunod.
Gaillard, G. et Pinel, J.-P. (2018). Ativo-Passivo, Feminino-Fálico: o trabalho das polaridades no seio das equipe. In A. Domingues. et all. (Comp.) Análise Institucional Perspectivas Contemporâneas. Teorias e Experiências (pp. 123143). Sao Paulo: Hucitec Editora. Traduction et révision technique par Maria Inês Assumpção Fernandes, 2019.
Kaës, R. (1996). Souffrance et psychopathologie des liens institués. In R. Kaës. et all., Souffrance et psychopathologie des liens institutionnels, pp. 2-50. Paris: Dunod.
Kaës, R. (2008). Le complexe fraternel. Paris: Dunod. Kaës, R. (2012). Le malêtre. Paris: Dunod.
Nouss, A. (2015). La condition de l’exilé. Paris: Maison des Sciences de l’Homme.
Pinel, J.-P. (2007). La construction du dispositif d’intervention à l’épreuve des mutations institutionnelles contemporaines. In O. Nicolle, R. Kaës (sous la dir.
de), L’institution en héritage, pp. 11-24. Paris: Dunod. Virilio, P. (2001). Entretien. Le Monde de L’Éducation, 287, 12.